Doom Review - La Nintendo Switch peut-elle gérer l'enfer?

Examen de Doom Nintendo Switch par Brett Phipps

Le portage des jeux sur une console ou un portable moins puissant se traduisait par une expérience bien inférieure. Nous avons été marqués par de nombreux ports Wii ou PSP qui n’étaient tout simplement pas à la hauteur. Doom contredit cette tendance sur le commutateur. Bien qu'il ne présente pas les graphismes époustouflants d'autres consoles et qu'il y ait également des sacrifices ailleurs, il s'agit toujours d'un jeu incroyable - un jeu Commutateur Nintendo les propriétaires devraient avoir dans leur bibliothèque, surtout si vous avez raté le lancement initial.

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Comme vous pouvez l'imaginer, obtenir un jeu aussi puissant que Doom sur le Switch a entraîné des réductions. Tout d'abord, une réduction de la fréquence d'images, passant de 60 à 30 ips. Cependant, cela n’a pas beaucoup d’impact, grâce au rythme implacable du jeu. Il ne semble pas plus lent à contrôler, et les combats ne souffrent pas du creux.

Notez que le jeu est un téléchargement de 9 Go, même si vous l'achetez sur cartouche, pour le multijoueur, alors assurez-vous d'avoir mis à niveau votre carte SD avant de l'acheter.

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Le combat est superbe et contrôle parfaitement à la fois en déplacement et sur le téléviseur, quelle que soit la configuration de contrôle que vous utilisez. Bethesda a intelligemment modifié la sensibilité de la visée lors de la lecture en mode portable, il est donc plus facile de viser des choses sur un écran beaucoup plus petit lorsqu'il est associé aux baguettes analogiques plus minces du Joy-Con.

Il faut un certain temps pour s'y habituer, mais ça marche. Cependant, pour la meilleure expérience Doom sur le commutateur, jouez sur le téléviseur avec le contrôleur Pro.

Les visuels, naturellement, ont également été maîtrisés. Le gameplay ultra-rapide de Doom signifie que ce déclassement graphique n'est pas particulièrement visible lorsque vous volez dans des niveaux et frappez des monstres de l'enfer au visage. Cependant, lorsque vous ralentissez et regardez les choses de près, les choses peuvent sembler un peu difficiles.

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Jouer sur un téléviseur rend les choses encore plus visibles. Votre réticule de visée souffre terriblement du crénelage et l'écran peut parfois sembler un peu flou. Le paysage peut ressembler un peu à une scène d'argile ou à un art conceptuel. Cependant, cela n'affecte pas l'expérience globale car le gameplay est toujours aussi bon.

Courir dans le monde ultra-violent de Doom sur une console Nintendo fait du bien, et bien que ce ne soit peut-être pas le Version «définitive» du jeu, j'accepterai volontiers les sacrifices consentis afin de pouvoir emporter le jeu avec moi sur mon voyages.

Verdict de Doom (Nintendo Switch)

Bethesda a fait un excellent travail en apportant Doom au Switch. Il joue parfaitement et même s'il n'est peut-être pas aussi époustouflant qu'ailleurs, il conserve toujours ce style visuel de l'année dernière que nous aimions.

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Si vous avez raté l'année dernière, Doom for the Switch vaut bien votre argent.

Vous pouvez lire notre critique originale de Doom ci-dessous de Stuart Andrews, testée sur la version PC.

Disponible sur Xbox One, PS4, PC (version revue)
Appelez cela un retour. Doom n'est pas seulement la meilleure depuis près de deux décennies, mais la meilleure campagne solo d'id Software depuis Quake II. Ce n’est pas parfait, révolutionnaire ou original, mais c’est intelligent, implacable et furieusement excitant. C'est presque tout ce que les fans attendent d'une suite depuis les jours de gloire de Doom II.

Comme le moins brillant Doom 3, il s'agit à peu près d'une refonte de l'original, mais avec des éléments qui rappellent le classique de 1993. Vous êtes sur Mars, quelqu'un a ouvert une porte vers l'Enfer, alors maintenant vous êtes contre toute l'armée démoniaque. Là où id a peut-être déjà perdu du temps avec la configuration, cette fois, cela vous jette tout de suite dans l'action. Vous ferez exploser hellspawn dans les secondes qui suivent l’ouverture du jeu, et à partir de là, dans l’action jusqu'au bout.

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Le nouveau Doom a une histoire intrigante et une belle réplique d'humour - prenez le temps d'écouter les annonces de la société pendant que vous déambulez dans les installations de l'UAC - mais si vous voulez simplement continuer à tirer des démons au visage, cela ne vous gâchera pas temps. C’est tuer ou être tué d’une manière horrible - c’est tout ce que vous devez vraiment comprendre.

Il s’agit d’un jeu d’action plutôt que d’un jeu d’horreur, mais l’identité ne s’est pas penchée sur le sang. Les cartes mettent à jour le mélange de science-fiction de style Alien et d'horreur corporelle de Clive Barker / Cronenberg pour l'ère moderne, mélangeant chair, os et métal dans toutes sortes de configurations hideuses. Si les niveaux martiens sont striés et éclaboussés de cramoisi, ceux de l'Enfer nagent pratiquement avec du sang, tandis que vos ennemis existent pour être transformés en morceaux de viande dégoulinante.

Et ils le seront, et pas seulement parce que ça a l'air cool, mais parce que ça a du sens. Le changement le plus important et le plus controversé de la mécanique classique de Doom est la destruction de la gloire; un mouvement de finition de mêlée qui voit régulièrement une partie arrachée à un démon presque mort et poussée à travers les morceaux restants. En tirer un sur la monstruosité rougeoyante se traduit par une pluie de santé et parfois de munitions, et plus le cogneur est gros, plus vous en gagnez.

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Cet ajout change radicalement le combat. D'une part, nous sommes de retour au bon vieux temps de lutter contre un grand nombre d'ennemis en masse, de mitrailler et de mitrailler en cercle pour exploser tout en évitant les tirs entrants. Continuez à bouger, continuez à tirer, ne vous laissez pas reculer dans un coin. Il n'y a pas de système de couverture ou de recharge de santé, juste des kits médicaux et les sous-produits de votre abattage, vous devez donc vraiment travailler rapidement pour survivre. D'autre part, les victoires de gloire encouragent un style de combat plus agressif et rapproché. Souvent, vous vous retrouverez sur vos dernières jambes, face à une poignée de brutes démoniaques doublement dures. Gardez votre sang-froid et portez le coup final à un, et vous pourriez avoir assez de santé pour tuer le reste.

Les armes, quant à elles, bénéficient désormais d'un système de progression et de modes de tir supplémentaires. Appuyez sur la gâchette gauche tout en tirant avec l'ancien pistolet, par exemple, et vous pouvez charger et tirer un coup super puissant. Faites de même avec le fusil de combat et vous obtenez un projectile explosif à distribuer. Vous débloquez ces modes à l'aide de droïdes d'armes flottantes, en choisissant parmi une paire de lignes de mise à niveau branchées pour chaque arme. Vous gagnerez ensuite des points de mise à niveau de combat supplémentaires tout en combattant, pour être éclaboussé par de nouveaux ajustements et améliorations pour votre kit. Il existe un système similaire pour votre armure, alimenté par des balises collectées sur les corps battus par les démons des gardes de base d'élite. Il y a même un système en place pour améliorer votre maximum de santé, d'armure et de munitions, grâce à de petites orbes d'énergie argentée produite par l'Enfer.

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Ces pièges RPG n'empiètent pas sur le massacre quasi constant des démons, tandis que d'autres ajouts comme des fragments d'histoire à collectionner qui ressemblent à un jeu avec une tête pour les tendances modernes mais les deux pieds fermement le passé. Idem pour les nouveaux sauts, doubles sauts et mouvements ascendants, qui mènent à des sections un peu trop grosses en plate-forme.

Ce qui est plus important, ce sont les choses que Doom fait correctement. L’action, par exemple, ne ressemble à rien de ce que nous avons joué depuis des années. Vous avez à peine le temps de respirer alors que vous affrontez des hordes toujours croissantes des plus méchants de l’enfer dans des combinaisons toujours plus délicates. Le mouvement est rapide et fluide, ciblant précis et rapide, et l'IA ennemie atteint un bel équilibre, avec de nombreux mais stupides des grognements mélangés à des diablotins diaboliques, rapides, rampants, lançant des boules de feu, avant que l'id ne commence à lancer le grand armes à feu.

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Tous vos favoris sont ici quelque part avec de nouveaux, et font partie du plaisir de jouer le nouveau Doom voit comment les vieux pinkies, tomates et ballonnements seront réintroduits et réinventé. Doom sait qu'il se nourrit de ce genre de nostalgie, reflété dans tout, des armes - encore mieux que vous ne vous en souvenez - à la bande-son thrash et industrielle au décor satanique éparpillé autour de son niveaux. J'ai applaudi quand j'ai trouvé la tronçonneuse, hurlé à la vue de mon premier petit doigt, souri d'une oreille à l'autre lorsque le BFG est apparu.

Doom est excellent pour appuyer sur les bons boutons, et il est excellent pour augmenter l'intensité, vous frappant vague après vague de méchants, vous poussant à travers des gantelets toujours plus diaboliques, puis - juste au moment où vous pensez que c'est tout - vous giflant avec un doublé de Hell Knights et Cacodémons. À son meilleur, c’est tout simplement exaltant.

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Une chose manque à Doom, c'est le vieux «facteur wow» de id. Avec John Carmack à la barre, le studio a eu tendance à sortir des titres qui étaient des vitrines techniques étonnantes ainsi que des jeux fantastiques. Pensez à l’utilisation pionnière par Wolfenstein et Doom du mappage de texture 3D, à la maîtrise de Quake des graphiques polygonaux 3D complets, aux effets de pointe de Quake III et aux mégatextures haute résolution de Rage. Doom 2016 a fière allure mais jamais à couper le souffle. Ce n’est pas Uncharted 4 ou Quantum Break à cet égard.

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Le plus gros problème, cependant, est le manque d’invention dans la conception des niveaux. Ici, Doom obtient un score élevé pour les trucs classiques de Doom, comme les grondements de gros monstres, l'exploration des emplacements clés, les zones secrètes, les power-ups brutaux et soudains monstre apparaît, mais ce dernier devient trop prévisible trop rapidement, et il y a une très forte dépendance à des combats prolongés contre des vagues de ennemis.

Dans certains cas, Doom vous enfermera dans une pièce puis refusera d'ouvrir les portes jusqu'à ce que vous ayez tué tous les monstres. Dans d'autres, vous devez activer ce que l'on appelle de façon charmante un nid de Gore, faisant exploser les monstres à mesure qu'ils apparaissent jusqu'à ce que le nid de Gore disparaisse. Pendant longtemps, ces rencontres sont passionnantes, alors que le jeu propose de nouveaux monstres, plus de monstres et de nouvelles combinaisons de monstres. Dans neuf ou dix heures, cependant, vous commencez à soupçonner que les concepteurs sont à court de nouvelles idées et que vous allez simplement avoir de plus en plus de monstres jusqu'à ce que le jeu arrive à sa fin. Si tel est le cas, vous avez raison.

Suivez mon conseil: profitez de la campagne un ou deux niveaux à la fois. Doom est un jeu répétitif, il y a des paysages spectaculaires mais pas beaucoup de variété, et ce n'est pas un jeu pour les énormes bouffées de jeu. Jouez dans une série de sessions et vous ne serez pas entraîné par les éléments répétés, et vous vous retrouverez avec une note après une bagarre effrénée contre l'une des plus grandes listes de monstres du jeu. Qu'est-ce qu'il n'y a pas à aimer? Eh bien, la carte. Vous vous perdrez dans certains des niveaux labyrinthiques de Doom, et même si je pense généralement que cela fait partie du plaisir, c'est aussi très irritant lorsque la carte ne précise pas qu'il y a une porte dans un couloir apparemment ouvert, ou que la zone A n'est pas accessible depuis la zone adjacente B.

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Le multijoueur pourrait être un peu plus controversé. Ce n'est pas à court de cartes ou de modes bien conçus, mais l'armure de science-fiction et les paramètres industriels futuristes lui donnent une sensation légèrement générique. En fait, la nature percutante de l'action en équipe ne cessait de me rappeler Halo 4 et Halo 5. Les modes sont en fait des variations d'anciens favoris de Doom / Quake ou des hits d'autres jeux, avec Team Deathmatch explicite, Domination un mode de point de contrôle, Soul Harvest un riff sur CoD's Kill Confirmed et Clan Arena a Team Effort d'élimination. Warpath est fondamentalement le roi de la colline. Le mode le plus intéressant est Freeze Tag, un mode où tuer gèle les ennemis sur place, où ils peuvent toujours être ravivés par des camarades à l'esprit vif avant que vous n'ayez une chance de geler toute l'équipe. C’est très amusant, mais c’est étrangement difficile de trouver un jeu de course à pied.

Heureusement, Doom apporte une partie de sa propre identité à la table. Par exemple, les bonus, la santé et les munitions jouent toujours un rôle crucial, avec une nouvelle rune démoniaque qui transforme les joueurs en une seule. des bêtes les plus malveillantes du jeu, vous donnant la chance de faire pleuvoir le carnage sur l'ennemi en tant que revenant ou baron de Enfer. Les armes sont également des classiques de Doom - avec quelques classiques de Quake - et lorsque vous combinez cela avec la vitesse de mouvement, vous avez un bon tir rapide, tirez d'abord, inquiétez-vous plus tard. En fait, après environ une heure de jeu, j'étais fermement de retour dans l'ancienne zone de Quake, travaillant sur des itinéraires optimaux autour des cartes et essayant de prendre l'avantage à chaque petite escarmouche, en éliminant les attaques rapprochées avec le super fusil de chasse et les tirs à longue portée avec la rafale multijoueur uniquement fusil. Cela ne changera pas votre monde, mais le multijoueur Doom a ce qu'il faut pour gagner du terrain sur la scène e-Sport et - plus important encore - est très amusant.

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Pourtant, l’identité n’a pas encore fini avec les bonnes choses. Vous vous souvenez de la scène .WAD des années 90, où les concepteurs de niveau en herbe utilisaient des outils assez délicats pour créer des niveaux de mode et les partager sur le Web? Eh bien, c'est de retour. Le nouveau SnapMap est à la fois un éditeur de niveau et un référentiel pour le contenu créé par l'utilisateur, couvrant le jeu solo, compétitif et coopératif, ainsi que des jeux amusants en tant que scénarios de démon. Les outils sont étonnamment faciles à utiliser, vous permettant de travailler avec des modèles de base, puis de vous accrocher sur de nouveaux couloirs et salles thématiques au fur et à mesure que vous bon, puis soit en y plaçant des monstres, des armes, des power-ups et des objets explosifs, soit en utilisant des générateurs pour distribuer les hellspawn. C'est le début, mais il est déjà clair que vous pouvez produire de bonnes choses, les concepteurs d'id ouvrant déjà la voie avec de petits échantillons amusants. Si SnapMap décolle, cela pourrait donner au nouveau Doom une longévité que sa campagne et son mode multijoueur à eux seuls ne garantiraient pas.

Donc, c'est un retour. Ce n’est pas le genre de retour que vous obtenez où un grand groupe revient de nulle part pour sortir l'album de leur carrière, ou une star de cinéma revient d'années de merde pour sortir un potentiel Gagnant d'un Oscar. Non, c'est plus une de ces situations où le groupe réformé sort un disque assez bon pour vous le rappeler pourquoi ils sont devenus des légendes, ou la star semble avoir redécouvert le charisme qui en faisait autrefois un box-office tirer. Je ne me plains pas: c’est plus que suffisant. iD n’avait pas besoin de créer un chef-d’œuvre définissant le genre - c’est déjà fait deux fois - mais c’est un Doom auquel les fans peuvent croire.

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Verdict
C'est le Doom que vous attendiez, rempli d'action horrible et implacable, de sang et de l'une des meilleures ménageries de monstres du jeu. Le recours à des batailles d'arène organisées en fait une campagne légèrement répétitive, mais c'est un plaisir énorme à sa manière brutale. Ajoutez un ensemble de modes multijoueurs solides et l'option intrigante SnapMap, et vous avez un Doom qui est assez bon pour restaurer votre foi.